SOMMAIRE
L'Ouest en a fait des Héros. 
Rodéo.
Lors du rassemblement ( "round up"
en anglais ), il faut isoler telle ou telle
bête d'un troupeau nerveux, et la
faire sortir malgré son hostilité à toute présence.
Une grande adresse et une entente véritable
entre le cavalier et sa monture
sont alors nécessaires pour maîtriser
une vache effarouchée qui essaye de se dérober.
Ce travail, le tri, est indispensable pour
identifier les animaux étrangers au troupeau
et les en chasser, puis marquer les jeunes
bêtes et les veaux.
Les bons " cheveaux de tri "
sont très recherchés, et parmi eux les mustangs
qui semble avoir une sorte de sens instincfif
du bétail.
Avec de l'entraînement, un cheval
vif et intelligent apprend à s'occuper
d'une bête et devient une exellente
monture pour ce type de travail :
le cheval suit chaque écart et chaque
volte-face du veau sans que l'on ait recours aux rênes.
D'abord le cheval et son cavalier
isolent l'animal du troupeau,
tout doucement, pour
ne pas effaroucher les autres,
et ne l'attrapent vraiment
que le plus tard possible.
Le cavalier garde les
rênes lâches et le cheval surveille le veau.
Dés que le veau se
met à courir,
commence entre lui et le cheval
un véritable jeu d'esquives.
Le cheval doit faire obstacle
à l'animal et l'obliger à se diriger vers le centre de marquage.
Cavalier et monture ne quittent
pas des yeux le veau sélectionné au moment du tri.
A découvert, le veau
tente désespérément de revenir vers le troupeau,
cherchant à se dérober,
à esquiver, à faire demi-tour.
Les meilleurs chevaux de tri
sont capables de s'arrêter net,
en plein galop, et de changer
brutalement de direction.
Les cavaliers doivent être
de vrais virtuoses s'ils ne veulent pas être désarçonnés.
Au printemps et à l'automne,
les cow-boys marquent le bétail au fer rouge.
C'etait le moyen le plus facile
pour un éleveur d'identifier son bétail
vagabondant sur des pâturages
non clôturés.
Les marques - de simples signes,
des lettres, ou encore le sigle d'un ranch,
par exemple Bar T (-T), Circle
B (OB) - étaient appliquées au fer rouge dans les poils
et la chair de la bête.
Les éleveurs affirmaient
que ce n'était guère douloureux mais
ce n'était sans doute
pas l'avis des boeufs !
